jeudi 10 novembre 2011

Daniel Balavoine 1983



Sept sur sept, 23 octobre 1983, soir de l'attentat du Drakkar au Liban qui coûta la vie à 58 parachutistes français, Daniel Balavoine réagit à chaud à l'actualité puisque son propre frère est militaire et sert dans le contingent basé à Beyrouth qui vient d'être frappé par l'attaque terroriste.

Après être resté des heures durant dans l'incertitude, il apprend à la dernière minute que son frère est vivant , c'est donc un homme stressé encore sous le coup de l'émotion qui prend la parole. Visionnant des reportages il est alors exaspéré par les commémorations au même moment d'anciens combattants et de leurs propos souhaitant à la jeunesse actuelle "une bonne guerre" pour qu'elle apprenne à vivre.

Son coup de sang ne se fait pas attendre. Il s'excusera publiquement quinze jours plus tard devant la pression en arguant qu'il regrettait si des résistants, déportés ou combattants s'étaient sentis visés par ses propos tout en conservant ses insultes contre ceux "qui nous souhaitent la souffrance et la guerre" en soutenant que ses propos étaient exclusivement adressés à ces gens là. Six mois plus tard dans le même fauteuil Gainsbourg brûlait un billet de 500 F.

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